Réussir vos plantations au jardin
Réussir vos plantations en pleine terre nécessite une bonne préparation du sol est indispensable. Commencez par sélectionner des plantes dont les exigences culturales sont compatibles avec les particularité de votre jardin, sélectionnez des sujets sains, indemnes de parasites ou de maladies. Préparez soigneusement l’emplacement et procédez aux plantations à l’époque la plus favorable, tout un amendement organique du sol.
Des plantes adaptées
Pour dessiner votre jardin, tenez compte des caractéristiques de l’emplacement. Utilisez les plantes les mieux adaptées, même si la plupart des végétaux tolèrent des conditions assez variables. Procurez-vous des plantes robustes et bien cultivées. Á l’achat, vérifiez aussi l’absence de ravageurs ou de maladies, comme un feuillage décoloré ou un chancre. Privilégiez les plantes qui vivent longtemps dans le jardin. Pour les vivaces herbacées, retenez aussi des espèces vigoureuses, aux pousses fortes, des bourgeons sains et dodus, des racines denses et bien ramifiées.
Vérifiez aussi que le substrat est propre et non recouvert de mousses ou d’hépatiques, signe que la plante vit en conteneur depuis longtemps. Elle risque de souffrir d’une carence en élément nutritifs ou d’un excès d’arrosage. Arbres et arbustes doivent présenter une charpente équilibrée, en rapport aussi avec le volume de la motte.
En hiver, ils sont disponibles aussi à racines nues ou en motte enveloppée d’une tontine. On en trouve toute l’année en conteneurs. Si vous optez pour un arbre à racine nues en motte, sélectionnez un sujet aux racines ramifiées, bien développées et fraîches. Vérifiez que celle-ci est ferme et uniformément humidifiées, au sein d’une tontine ou d’un filet intact. Pour les conteneurs, évitez les sujets dont les racines forment un chignon ou dépassent du pot à la base. Leurs racines s’y trouvant à l’étroit, les plantes risquent de souffrir d’une carence en éléments nutritifs et d’avoir du mal à reprendre.
Préparation du sol et de la plantation
Un bon travail du sol favorise une croissance saine et vigoureuse. Débarrassez d’abord la surface de toutes les mauvaises herbes. Bêchez profondément, par exemple avec un motoculteur et enfouissez des matières organiques bien décomposées pour améliorer la structure du sol et sa fertilité. Si possible, préparez un terrain vierge au moins un an avant de planter.
L’automne et le printemps constituent le meilleur moment pour planter les vivaces herbacées. Avec une mise en place en automne, les racines ont le temps de bien s’établir avant l’hiver, tant que le sol est chaud. Mieux vaut planter au printemps les vivaces qui, comme les kniphofia ne tolèrent pas le froid et l’humidité à l’état jeune.
Plantez les arbres à racines nues ou en motte le plus tôt possible après l’achat et par temps doux. Renoncez à toute plantation par temps pluvieux ou encore par forte gelée, sous peine d’une mauvaise reprise. Si les végétaux en conteneur peuvent se planter toute l’année. Ils exigent aussi des arrosages copieux après une mise en place à la belle saison. Si l’eau manque, leur croissance est affectée et il risque de mourir. Réussir vos plantations
Plantez de préférence les arbres et les arbustes caducs en conteneurs, juste avant le repos hivernal. Préférez le printemps pour les persistants, qui reprennent mieux à cette époque, s’ils sont bien arrosés.
L’arrosage
L’eau est indispensable pour une bonne croissance. Pour la plupart des plantes cultivées en pleine terre. Les précipitations constituent la principale source d’eau. Mais, étant donné l’irrégularité des pluies, il faut souvent recourir à un arrivage artificiel. La quantité nécessaire varie selon les plantes et leur emplacement, en fonction du type de sol. N’oubliez jamais qu’un excès d’eau est plus nocif que la sécheresse.
Les plantes réclament des arrosages plus copieux durant leur période de croissance. Celles qui entrent en dormance sont maintenues au sec quand elles sont au repos. Les végétaux plantés ou transplantés depuis peu sont arrosés régulièrement jusqu’à leur reprise, à moins que les précipitations ne suffisent.
Arrosez toujours copieusement afin que l’eau pénètre profondément en terre. Même s’il ne sont pas fréquents, des apports généreux sont préférables à des arrosages répétés et modérés. Arrosez le pied de chaque plante, en pluie au petit matin, ou le soir pour réduire l’évaporation, ce qui évitera de raviner la surface du sol.
Le tuteurage : Après la plantation, un jeune arbre doit être tuteuré durant un an ou deux ans jusqu’à la formation de racines fortes, qui l’ancrent bien en place. Le plus souvent, un tuteur court suffit car il permet au tronc de bouger, tout en favorisant la croissance des tiges. La première année, utilisez un support rigide qui arrivera en haut du tronc, juste sous la sime. La deuxième année, réduisez de moitié la hauteur du tuteur et la troisième année supprimez-le. Tuteurez également les vivaces géantes pour que leurs tiges lâches ne retombent pas sur d’autres plantes.
Le paillage : Cette protection du sol a trois buts. Elle gêne la germination des graines de mauvaise herbes, minimise l’évaporation et maintient les racines au frais en été et au chaud en hiver.
Un paillis organique, à base de compost ou de fumier de ferme bien décomposé, améliore également la structure et la fertilité du sol. Réussir vos plantations.
Il y a deux principaux types de paillis : le film plastique homogène et étanche, et le paillis aéré, sous la forme de compost, fumier décomposé, écorce broyée, sable grossier ou fibre végétale. Dans les régions aux hivers très froids, épandez une couche épaisse de fougères sèches, de terreau de feuilles, de cendre de bois, d’écorces ou de paille, pour protéger du gel les racines et les bourgeons dormants.
Appliquez le paillis chaque année, au printemps ou en automne, sur un sol frais mais pas détrempé. Ne paillez jamais un terrain très froid ou gelé. Pour lutter efficacement contre les mauvaise herbes, le paillis doit avoir de 5 à 8 cm de hauteur. Pour protéger les racines du froid, paillez sur 10 à 15 cm. Dégagez le collet de la plante, pour éviter la pourriture et ne pas attirer les ravageurs qui dégradent les nouvelles pousses.
Les soins de routine au jardin : Ne négligez pas ces interventions durant la saison de croissance. Chez les vivaces, vous obtiendrez plus de fleurs d’une meilleure qualité si vous rabattez les pousses faibles au printemps, pour favoriser le développement de tiges vigoureuses et saines. La suppression des fleurs fanées prolonge la floraison et empêche la plante de se ressemer.
Rabattez toutes les tiges au ras du sol en automne pour maintenir une bonne hygiène, réduire les risques de maladies, tout en évitant la pourriture hivernale. Supprimez les mauvaises herbes chaque fois que vous constatez leur présence.
La protection hivernale : Abritez les petites plantes, surtout les sujets encore jeunes, de l’excès d’eau en hiver, du froid et de la neige en hiver, en les installant sous un châssis froid ou sous cloche. Pour des plantes plus hautes, vous pouvez utilisez des feuilles de verre posées sur une armature métallique.
Protégez les grands arbustes à la rusticité « limite » en les paillant et en les entourant d’un voile d’hivernage non tissé. Recouvrez les arbustes et les grimpantes palissés avec un voile ou un filet à mailles fines, solidement arrimé. Vous pouvez bourrez l’intérieur de paille pour renforcer la protection. Réussir vos plantations.
