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Le Jardin

L’environnement du Jardin

Le jardin est une entité unique, parce qu’il combine divers facteurs variables. La quantité de lumière, son exposition au vent, et au froid, le type de sol et le drainage. Avant de procéder à toute plantation, il est bon de connaître les conditions prédominantes de la région et leurs variations infimes à l’échelle du jardin. Cela vous permet de choisir les végétaux en toute connaissance de cause. Á partir d’un plan judicieux. Vous pourrez créer un jardin séduisant, égayé de plantes qui vont pousser parfaitement à l’emplacement qui leur a été dévolu.

Lumière et croissance

Toutes les plantes ont besoin de lumière, indispensable pour la photosynthèse qui assure leur croissance. La chaleur du soleil réchauffe l’air et le sol. Elle accroît l’humidité, en raison de l’évaporation qui en résulte. Le taux de croissance d’une plante dépend de la quantité de lumière qu’elle reçoit, donc de la longueur du jour et de la période de végétation, qui varie selon les climats et les saisons.

Les plantes ont des exigences très différentes en matière de lumière. Celles qui aiment le soleil s’étiolent et pâlissent à l’ombre. Par contre, le feuillage des espèces qui sont adaptées à l’ombre flétrit sous l’assaut des rayons du soleil. Dans une région froide, exposez en plein soleil les plantes de climat doux, l’idéal étant de les installer au pied d’un mur ensoleillé. La chaleur de l’été favorise le stockage des éléments nutritifs dans les racines, les bulbes et les tubercules souterrains, ainsi que l’aoûtement des poussent ligneuses. Ce qui permet de mieux résister aux froid de l’hiver. N les plantes ont toujours besoin de lumière même en période de repos végétatif.

Plein soleil : Installez un massif de plantes semi-rustiques ou d’une clôture en plein sud, elles se trouveront à l’abri du froid et du vent du nord, toujours très frais.

L’eau dans le sol

Principale source d’eau pour les plantes du jardin, la pluie est vitale pour leur développement. Elle pénètre dans le sol, où les radicelles l’absorbent, en même temps que certains éléments minéraux essentiels qui ont été dissous. Un sol aéré, humide, mais néanmoins bien drainé, favorise cette activité. Une terre détrempée manque d’oxygène. Ce qui est fatal à la plupart des plantes dont les racines, privées d’oxygène, s’asphyxient et pourrissent. En revanche, les végétaux qui poussent à l’état naturel. Dans un terrain marécageux et détrempé, comme les plantes de marais et des berges des cours d’eau, s’accommodent bien dans cette situation.

Pièce d’eau : Cultivez des plantes aquatiques dans un bassin ou une pièce d’eau. Ce bassin attirera dans le jardin une faune intéressante comme les oiseaux, grenouilles et autres batraciens, libellules et insectes divers.

Sol humide : Dans un terrain humide, en contrebas, créez un jardin de marécage où se déverse l’excès d’eau du bassin adjacent.

Sol sec : Tirez parti des lieux secs de votre jardin. Cultivez des plantes venues de régions à faibles précipitations. comme les déserts, les garrigues ou encore les savanes. Ces espèces sont bien adaptées pour survivre à la sécheresse. Elles conservent leur activité physiologique et continuent à pousser normalement, en dépit du manque d’eau. Vous pouvez également enfouir des matières organiques dans le sol et pailler le pied des plantes pour favoriser le maintien de l’humidité. Seul quelques végétaux acceptent de pousser dans un lieu constamment sec, au pied d’un mur ou d’une clôture. Ménagez un espace minimal de 50 cm près de ces structures.

Abriter du vent

Le mouvement de l’air à la surface des feuilles augmente la transpiration. Si la perte en eau est supérieure à la quantité que la plante peut puiser dans le sol, le feuillage présente alors des brûlures et se mettre à sécher. Dans les cas extrêmes, la plante meurt. Ce phénomène est plus redoutable en hiver, notamment chez les persistants. Car les pertes en eau ne peuvent être compensées lorsque le sol est gelé. Sur les côtes ou dans les endroits exposés, un vent violent brûle le bout des branches des plantes ligneuses. Néanmoins en installant des brise-vent, des arbres ou des haies, qui abritent sur une distance égale à cinq fois leur hauteur.

Haie brise vent : Elle filtre le vent bien mieux qu’un mur solide, qui crée souvent une turbulence du côté situé sous le vent.

Protéger du froid : Le sol gèle lorsque l’air froid stagne en surface et abaisse la température en dessous de 0°C. Une poche d’air froid se forme à la base d’une pente, dans une vallée ou contre une barrière solide, comme un mur. Lors d’une forte gelée, la contraction du sol provoque un dessèchement qui endommage les racines des plantes. Même des espèces rustiques peuvent aussi subir le dégât du gel, surtout au niveau des jeunes pousses printanières. Paillez les végétaux fragiles afin de les protéger. Évitez de placer ce type de plantes dans un lieu froid et n’installez à cet endroit que des sujets rustiques qui ne démarrent qu’en mai. Une fois écarté tout risque de gelée sévère.

Les emplacements ombragés :

les endroits mal éclairés du jardin posent souvent un problème. Car la majorité des plantes exigent une exposition ensoleillée pour prospérer. Il faut les agrémenter de végétaux qui poussent spontanément dans un habitat à l’ombre. En sous-bois par exemple, à la base d’une falaise ou d’un ravin, et qui tolèrent une faible luminosité. Il existe diverses intensités d’ombre. La lumière tamisée est semblable à celle que l’on trouve dans les haies verdoyants, où la lumière filtre au cours de la journée. Ce qui permet aussi aux plantes de recevoir directement le soleil durant de courtes périodes. Sous un arbre caduc l’emplacement est à mi-ombre. Et  bénéficie d’un ombrage léger, mais plus ou moins constant durant toute la journée. Sous un conifère, le lieu est exposé à une ombre épaisse ne reçoit jamais de soleil direct, sous un arbre ou un arbuste persistant

Les divers types de sols

Les sols minéraux résultent de l’érosion des roches. On les classe selon la taille et la composition de leurs particules. Un sol argileux comporte des éléments minuscules qui s’agglutinent les uns aux autres. Lourd à retourner, il est souvent très fertile, reste détrempé après de fortes pluies et se réchauffe lentement au printemps. Quand il est sec, il durcit en surface, ce qui réduit la quantité d’air disponible pour les racines et les graines.

Un sol vaseux est moyennement fertile et retient moins d’eau qu’un sol argileux. Mais il est généralement sujet au tassement et au durcissement en surface.

Un sol calcaire est peu profond, bien drainé, moyennement fertile et alcalin.

Un sol sablonneux renferme des particules jusqu’à 1000 fois plus grosse que celle d’un sol argileux. Il est léger, bien drainé, facile à travailler. Il se réchauffe rapidement au printemps, mais se montre souvent peu fertile, car les éléments nutritifs sont vite lessivés.

Un sol limoneux est le meilleur type de sol minéral pour toutes les utilisations au jardin. Il présente un mélange équilibré de particules de grosseurs diverses. Il est bien drainé, très fertile et offre une bonne rétention d’eau.

Les sols organiques ou humifères, comme les terreaux de feuilles et les sols forestiers. Ils sont issus de la décomposition des matières végétale. Pauvres en élément nutritifs, ils conviennent pour les plantes d’habitat acide. Ces terres sont le lieu d’une intense activité microbienne.

Améliorer le sol

Peu de jardin disposent d’un sol limoneux, fertile, bien drainé, idéal pour la plupart des plantes (la fameuse terre franche). Mais il existe plusieurs moyens d’améliorer la terre de votre jardin.

L’incorporation de matières organiques, comme le compost de jardin ou le fumier décomposé, augmente le taux en humus du sol et améliore sa structure. L’ajout d’humus dans un sol argileux ou vaseux rassemble les fines particules en éléments plus gros, entre lesquels l’air et l’eau circulent mieux. L’installation de drains s’impose dans un terrain qui est régulièrement détrempé. Un apport d’humus dans un sol sablonneux accroît sa capacité à retenir aussi bien l’eau que les éléments nutritifs. 

Un ajout d’engrais, sous forme liquide ou solide améliore la fertilité du sol. Avant de planter, déterminez l’acidité ou l’alcalinité de votre terre, qui se mesure par le PH, variant de 0 à 14. Un sol acide à un PH inférieur à 6.5, un sol alcalin un PH supérieur à 7.5, un sol neutre un PH voisin de 7. Le chaulage réduit l’acidité, tandis que l’apport de matières organiques diminue l’alcalinité à un certain niveau.

En pratique il vaut mieux sélectionner des plantes qui acceptent la qualité du sol de votre jardin, plutôt que d’essayer de  changer radicalement le PH. La plupart des plantes viennent bien dans un sol neutre à légèrement acide. Certaines, comme les bruyères qui préfèrent des conditions acides et prospèrent en sol tourbeux. Les choux les aubépines exigent des conditions alcalines et se plaisent en sol calcaire. 

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