Structure et fonction des fleurs – Les inflorescences
Les inflorescences : certaines plantes portent des fleurs solitaires, chacune au bout d’une tige. Mais le plus souvent, les fleurs sont groupées en inflorescences. Elles sont identifiées par la façon dont elles sont disposées sur la hampe
La forme d’une fleur : l’apparence d’une fleur peut être régulière, à symétrie radiale et de contour arrondi, longue et irrégulière, ou symétrique le long d’un seul axe. Les pétales peuvent être séparés ou partiellement soudés, formant une fleur en entonnoir ou tubulaire. Chez une fleur de type marguerite, les ligules peuvent être allongées, mais le disque floral reste généralement rond.
La disposition des pétales : dans la nature, la plupart des fleurs portent un seul rang de pétales et sont dîtes simples. Les fleurs doubles sont très rares. On les rencontre surtout chez les plantes cultivées. Les fleurs semi-doubles ont deux ou trois rang de pétales, et les fleurs doubles, bien plus, et peu ou pas d’étamines. Les fleurs pleines forment une boule dense.
Le port des fleurs ou d’une inflorescence indique son orientation sur sa hampe à maturité. Chez certaines plantes, il change avec le développement de la fleur.
La couleur de la fleur : Les couleurs ont évolué pour attirer plus efficacement les pollinisateurs. Les plantes cultivées, hybrides, offrent des variations de coloris étonnantes.
Les différentes structures
Les fleurs ont développées d’innombrables formes afin de faciliter la pollinisation par des insectes ou des animaux, le vent et, plus rarement l’eau. Les fleurs pollinisées par des insectes ou des animaux se reconnaissent à leurs couleurs vives et à leur parfum suave. Néanmoins elles renferment souvent du nectar riche en sucre. Parfois, les fleurs ont acquis une forme spécifique pour favoriser un pollinisateur particulier. Ainsi, les fleurs de diverses orchidées ressemblent à des insectes femelles pour attirer les mâles. Les fleurs pollinisées par le vent sont plus petites et moins voyantes, même si, chez certaines graminées, elles sont souvent groupées en inflorescences attrayantes.
Structure et fonctions
Toutes les parties d’une fleur s’insèrent sur le pédoncule plus ou moins élargi. Une fleur complète comprend la corolle, ensemble de pétales colorés, entouré de sépales souvent vert, à l’aspect de feuille. Chez les monocotylédones, les sépales ressemblent souvent aux pétales, avec lesquels ils alternent, ont les appelle des tépales.
Au centre d’une fleur hermaphrodite, les organes reproducteurs mâles entourent le pistil, composé d’un ou de plusieurs carpelles, les pièces femelles. L’étamine se compose d’un filet surmonté de l’anthère, qui renferme le pollen. Le carpelle comprend un ovaire, renfermant un ou plusieurs ovules, le stigmate, qui reçoit le pollen, et le style, une petite colonne reliant l’ovaire au stigmate. Une fois fécondés, les ovules développent des graines où s’accumulent des réserves nutritives qui permettront d’alimenter la plante embryonnaire.
Si de nombreuses plantes peuvent s’autopolliniser, la plupart développent des mécanismes favorisant le transfert du pollen d’un sujet vers un autre. Il s’agit de la pollinisation croisée. Elle accroît la diversité génétique des graines, ainsi que les chances de survie des jeunes semis. Elle permet aussi d’obtenir des plantes nouvelles.