Structure et fonction du feuillage
Le feuillage assure le développement de la plante en utilisant l’énergie solaire pour fabriquer des éléments nutritifs. Elles contrôlent ainsi le passage de l’eau dans la plante, qui lui donne sa rigidité et l’énorme diversité des formes, des textures, des couleurs. De plus, les dimensions et des dispositions des feuilles sont aussi le résultat de l’adaptation des plantes à différents habitats ou conditions de culture.
Une feuille simple un limbe continu, tandis qu’une feuille composé est divisée en folioles séparées. La plupart des feuilles sont reliées à la tige par un pétiole. Certaines, dites sessiles, en sont dépourvues, surtout chez les monocotylédones. Les frondes des fougères portent de nombreuses divisions et se déploient en poussant. Les spores qui assurent leur dissémination se forment au revers des frondes. Néanmoins, certaines plantes possèdent des feuilles modifiées, comme les vrilles des grimpantes.
Les nervures représentent une extension des tissus conducteurs de la tige. Les dicotylédones montrent généralement une nervure médiane principale, avec en plus un réseau de nervures secondaires en éventail. Chez les monocotylédones, les nervures sont aussi parallèles et souvent la nervure médiane est peu marqué.
Les arbres et les arbustes portent un feuillage caduc ou persistant. Les feuilles persistantes sont remplacées tout au long de l’année, tandis que les caduques tombent en automne, ce qui réduit l’évaporation en hiver. La feuille joue un rôle majeur dans la photosynthèse (transformation par la chlorophylle sous l’action de la lumière, des éléments minéraux puisés par les racines, en matières organiques assimilables par la plante ), et aussi par la transpiration des stomates.
La disposition des feuilles
La disposition du feuillage sur la plante leur permet de bénéficier d’une exposition maximale au soleil. Dans certains cas cette position favorise aussi le recueillement de l’eau de pluie. Dans une famille ou un genre, la position du feuillage est le plus souvent identique. Le feuillage est parfois très serrées à chaque nœud, formant ainsi une rosette ou un verticille. Elles peuvent aussi être portées seules ou par paires, séparées par un entre-nœud (partie de tige nue entre deux emplacements de feuilles ), comme pour les feuilles opposées, alternes, ou perfoliées. Certaines feuilles forment une spirale autour de la tige.
La couleur et la texture de la feuille est modifiée par la texture de sa surface. Chez les plantes caduques, des pigments, comme la chlorophylle, disparaissent en automne. Par contre sur les feuilles panachées, les pigments prennent une disposition irrégulière en raison d’une mutation.
Les feuilles de conifère sont en forme d’aiguilles, les feuilles des conifères sont couverts d’une couche externe épaisse et cireuse, qui diminue l’évaporation. Cela est très utile en hiver, quand les racines ne peuvent plus puiser de l’eau dans un sol gelé. Les feuilles des conifères sont aussi disposées par paires, de part et d’autre de la nervure ou groupées en verticilles.
La forme d’une feuille peut être constante au sein d’une même espèce. Tour dépend de la position de la feuille sur la tige, de l’âge de la plante et de la variété. Ainsi certaine plantes aquatiques présentent deux types de feuilles, elles sont immergées ou au contraire flottantes.
Lobes et découpures,
une feuille simple présente un limbe à la surface continue, ce qui ne l’empêche pas d’être lobée à des degrés très variables. Les feuilles lobées peu profonds et pennatifides portent des lobes peu creusés. Par contre, les feuilles palmatilobées et pennatiséquées sont plus profondément coupées.
Le limbe d’une feuille composée est divisé en folioles. Chez une feuille palmée, les folioles partent du même point, situé au sommet du pétiole. Tandis que, chez une feuille pennées, les folioles sont disposées de part et d’autre d’un axe commun. Les folioles peuvent être sessiles, et elles-mêmes subdivisées. Les feuilles composées constituent des entités indépendantes car, à l’automne, elles tombent entières. Des bougeons se forment parfois à l’aisselle d’une feuille composée, mais jamais à l’aisselle d’une foliole.
Sommets et bases, ces parties varies beaucoup. Les feuilles des monocotylédones sont souvent linéaires, avec un sommet arrondi ou pointu. Les feuilles des dicotylédones présentent une plus grande diversité de formes pour le sommet et la base. La base peut être lobée et toucher le pétiole. Chez une feuille décurrente, le limbe se prolonge sur le pétiole ou sur la tige en une aile foliacée. Parfois la base des feuilles engaine aussi la tige.
Le bord des feuilles, la plupart des monocotylédones présentent des feuilles à bord lisse, sans dents, c’est-à-dire entières. Chez les dicotylédones le bord est souvent plus complexe. Il peut avoir des dents très pointues, être crénelé, lobé ou encore incisé. Les feuilles ont généralement un limbe plat. Certaines présentent un bord ondulé, voire légèrement enroulé vers l’intérieur ou l’extérieur. Les feuilles ciliées ont un bord poilu.